•  »On aurait dû être plus mobile devant »

    Amandine Henry et Gaëtane Thiney.
    Malgré leur 3e victoire en autant de matches dans cette Coupe du monde féminine, lundi contre le Nigeria (1-0), l’équipe de France a eu du mal à faire la différence dans le jeu.

    Les Bleues font désormais face aux mêmes critiques que les Bleus. Evidemment satisfaites d’avoir remporté leur troisième match de poule contre le Nigeria (1-0), lundi soir à Rennes, les joueuses de l’équipe de France ont été questionnées sur leur production offensive. Largement dominatrices (69% de possession de balle la mi-temps), elles n’ont cadré aucune de leurs 12 premières tentatives et ont finalement débloqué sur la situation sur un penalty détecté par la VAR, transformé en deux temps par Wendie Renard (79e).

    « Le Nigeria jouait sa qualification, les joueuses voulaient défendre et marquer en contre. Ce n’est pas toujours simple. Elles avaient deux lignes bien compactes, avec la volonté de nous mettre un impact athlétique important. On savait à quoi s’attendre. Toutes les équipes qui ont affronté les équipes africaines ont eu des difficultés« , analyse Gaëtane Thiney après la rencontre. Kadidiatou Diani, entrée à l’heure de jeu, ajoute: « On a eu la possession, on n’a juste pas eu de justesse dans la dernière passe. On aurait dû être plus mobile devant, notamment dans les appels, ils auraient pu être un peu plus tranchants« .


    « Il faut être plus dans la surface »

    Du coup, à la mi-temps, Corinne Diacre a encouragé ses joueuses à « faire circuler le ballon » (dixit Kadi Diani) et à « continuer de mettre plus de rythme, de passer plus par les côtés et on a réussi en faisant pas mal de centres » (dixit Ève Périsset). Il y a eu du mieux au retour des vestiaires mais Thiney a raté deux énormes opportunités (59e et 66e).

    L’attaquante de 33 ans a assumé (« je vais essayer de mettre mes pieds droits pour mettre le ballon au fond des filets« ) et a ensuite évoqué les progrès à faire: « On a toujours plein de choses à améliorer, dans la vitesse de jeu, dans le rythme, l’intensité des passes. Ce sont des choses qui vont se gommer au fil de la compétition, il faut bosser là-dessus, accompagner plus les actions et être plus dans la surface« . Ce sera impératif pour la suite.

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