• Le speaker du Stade de France n’en a « pas dormi pendant deux jours »

    Max
    Animateur radio et speaker officiel de l’équipe de France depuis 2012, Max a commis de son propre aveu la plus grosse bourde de sa carrière, samedi dernier, en s’emmêlant les pinceaux entre Albanie et Arménie. "Mon cerveau a buggé" confie-t-il à l’Equipe.

    L’incident peut prêter à sourire, mais il a fait grincer des dents en plus haut lieu. Samedi dernier au Stade de France, l’hymne andorran a retenti dans l’enceinte dionysienne en marge de la rencontre des éliminatoires de l’Euro 2020 entre les Bleus et l’Albanie. « Une gaffe scandaleuse« , dixit le Premier ministre albanais Edi Rama, et « une erreur inacceptable » selon le président Macron, qui s’est empressé de présenter ses excuses au peuple albanais dans la foulée. D’autant que le speaker du stade a ajouté à la confusion en annonçant « l’hymne arménien » pour rattraper la boulette initiale.   

    Cette « grosse bourde« , selon ses propres mots, Max l’explique ce mercredi dans les pages de L’Equipe. « Je me suis pris les pieds dans le tapis. Ça ne m’était jamais arrivé en cinq cents animations d’événements sportifs, souffle le speaker officiel de l’équipe de France. La FFF s’est expliquée sur le problème de l’hymne. Moi, j’ai eu à gérer l’après, des moments au bord du terrain compliqués, avec des milliards d’infos qui arrivent et 80 000 personnes qui attendent. Je ne m’entends pas le dire. C’est après qu’on me le signale. Mon cerveau a buggé. C’était une situation tellement particulière… »


    Je m’en veux horriblementL’ancien animateur de Fun Radio, aujourd’hui chroniqueur sur Nostalgie, avoue avoir mal vécu cette saute de concentration. « Je n’en ai pas dormi pendant deux jours… Ce n’est pas un détail. Ça n’aurait pas dû arriver. Même si j’ai eu le soutien de tout le monde autour de moi, je m’en veux horriblement. […] Quand tu es speaker dans un stade, c’est toi qui parles, tu es le dernier de la chaîne, et dans ce genre de situation, tu mets en difficulté toute la hiérarchie, tout le truc. » Bien accueilli mardi par les supporters français et notamment le groupe des Irrésistibles, Max a pu remettre rapidement le pied à l’étrier pour tourner la page. Un soulagement. « Avec la fédération, on a discuté et tout est rentré dans l’ordre. On ne m’attendait pas avec un fusil. Tout le monde a été top. La priorité était de faire le match contre Andorre et que tout se passe pour le mieux. Comme disent les joueurs, le meilleur moyen de passer à autre chose, c’était de répondre sur le terrain. Ça n’efface pas ma grossière erreur, elle restera gravée dans ma tête. Mais Andorre m’a permis de passer à un autre match… »

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