Juninho en est persuadé: l’OL en jouant de la sorte va finir par sortir de l’ornière. « Par rapport à la première semaine de travail de Rudi Garcia, les joueurs ont répondu présent. De très bonnes choses ont été vues. Si nous parvenons à enchaîner de telles performances, nous allons parvenir à renverser la situation, dixit le directeur sportif lyonnais, ainsi relayé par L’Equipe. Nous avons une jeune équipe qui a du talent. Il est préférable de rater des occasions plutôt que de ne pas en avoir du tout. Nous avons du retard mais Rudi était satisfait de la seconde période. »
Certes, mais pour sa première sur le banc de l’OL, ce samedi contre Dijon, l’ancien coach de l’OM n’a pas fait de miracle, assistant à un match nul et vierge certes mouvementé après la pause, mais tristement fade d’un point de vue comptable. Ainsi privé de victoire pour la huitième journée de championnat d’affilée, Lyon flirte désormais avec la zone rouge. Pourtant le stratège rhodanien voit bien des motifs d’espoir. S’il reconnaît devant la presse une première période jouée « en mode diesel« , l’intéressé estime que son changement de dispositif, « du 4-3-3 en 4-2-3-1 offensif et 4-4-2 défensif« , a porté ses fruits au retour des vestiaires.
« On préfère tous être bien accueillis »
« On a peut-être manqué un peu d’agressivité devant le but. Mais ça se travaille. Il faut un peu plus de coordination des déplacements. Mais honnêtement la seconde mi-temps devait nous permettre de l’emporter. L’équipe l’aurait archi-mérité. Si on rejoue ce match dix fois, on le gagne neuf fois. Le contenu est bon, surtout la seconde période. Il faut absolument positiver parce que les joueurs ont besoin de ça, juge Rudi Garcia. Les joueurs n’ont pas tout fait de manière parfaite, mais l’engagement était là. Je les attendais sur les stats des duels et ils les ont gagnés. Tout le monde a fait les efforts. Ils sont allés au bout d’eux-mêmes et ça me plaît ! »
Pas question du reste de s’attarder sur son cas personnel, alors que le Groupama Stadium s’est montré hostile à son égard – banderoles, chants et sifflets à l’appui. « On préfère tous être bien accueillis, positivement, et appréciés, mais ce n’est pas l’important. L’essentiel, c’est que les joueurs aient été soutenus tout le match, ce qui a été le cas. Après, si ça ne convient pas en termes de résultats ou en termes de contenu, c’est normal que le public manifeste son mécontentement, souffle celui qui a dirigé la Roma. Je pense que c’est à nous de mettre nos supporters derrière nous, en commençant peut-être mieux le match. » Et de conclure: « Je n’ai aucun doute qu’on puisse gagner plein de matches !«