Le week-end dernier, Luiz Gustavo, après des semaines de doutes, vivait une petite renaissance au Vélodrome en offrant une victoire précieuse à l’Olympique de Marseille face à Nîmes (2-1) dans la course au podium et à la qualification pour la prochaine Ligue des champions, si décisive dans l’optique du fameux ‘Champions Project’.
Dimitri Payet (38 sélections, 8 buts), s’il partageait au coup d’envoi avec le Brésilien un statut de titulaire devenu si rare cette saison, aimerait pouvoir en dire autant. Méconnaissable depuis sa blessure en finale de la Ligue Europa, le 16 mai dernier, l’international tricolore se montre incapable de renouer avec son niveau de jeu de l’époque avec notamment un bilan de quatre buts en vingt-cinq apparitions avec le club phocéen en Ligue 1. Le Payet flamboyant a disparu.
Un capitaine plus intouchable
Encore blessé à un genou en janvier dernier, avec à la clé un nouveau mois d’absence, l’ex-joueur de West Ham, âgé aujourd’hui de 32 ans, n’est plus intouchable. A l’image de cette violente critique que signe Bernard Bosquier, ancien joueur de l’OM (1971-1974), dans les colonnes du Phocéen, et pour lequel le Réunionnais a tout simplement « fait son temps ».
Je crois que Payet a fait son temps »L’équipe entière n’est pas au rendez-vous, mais je crois que Payet a fait son temps. Il est toujours capable de faire de belles choses, mais ce qui me gêne, c’est qu’il ne met pas de mordant dans ses actions, et c’est un signe. Je ne sais pas s’il a repris quelques kilos ou s’il est lassé, mais il ne donne pas tout, et ce n’est pas normal pour un cadre comme lui. Avec son statut, il devrait sonner la révolte, et ce n’est pas le cas », déclare l’ex-directeur sportif olympien (1989-1990), pas tendre envers l’ancien milieu de Saint-Étienne.