• Anfield donne des ailes

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    Et pas qu'aux Reds... Liverpool a ainsi eu toutes les peines du monde à se défaire du Red Bull Salzbourg mercredi à Anfield (4-3), après avoir pourtant mené 3-0 en première période (deuxième journée du groupe E de Ligue des champions).

    Ça doit aussi être ça, la folie de Liverpool. On a beau être champion d’Europe et mener 3-0 face à Salzbourg après 36 minutes de jeu, on peut laisser la soirée partir dans un romantisme absolument insoupçonné. Tout semblait se diriger vers un carton des Reds en bonne et due forme, pour ce premier match à Anfield des hommes de Jurgen Klopp en Ligue des champions depuis leur titre du mois de juin. Mais les Autrichiens sont revenus à 3-3, avant d’abdiquer finalement sur un ultime coup de boutoir de Mohamed Salah.

    « Ils ont fait un bon match, et après leurs trois buts, ça devenait difficile de les jouer, résume l’Egyptien pour BT Sport. On essaie de se concentrer sur chaque match, mais quand on mène de trois buts, l’esprit humain dit: ‘On doit marquer encore plus.’ Ils nous ont rendu la tâche difficile, mais je suis content. » Sadio Mane, buteur également – auteur de l’ouverture du score, alors que Mohamed Salah a inscrit un doublé -, assure qu’il n’a pas fait preuve de désinvolture: « Je sais à quel point ils sont forts depuis que je suis là, depuis deux ans et demi. Ils n’abandonnent jamais. »


    Van Dijk: « Je ne veux pas trop me concentrer sur le négatif »

    C’est donc le Sénégalais qui a d’abord débuté le festival, dès la neuvième minute de jeu, puis Andrew Robertson l’a imité (2-0, 25e) avant le premier but de « Mo » Salah (3-0, 36e). Le colosse Virgil van Dijk n’a alors rien pu faire face à la soudaine furia des Autrichiens. Après la réduction de l’écart assez rapide de Hwang Hee-Chan (3-1, 39e), il y a surtout eu ces deux buts en quatre minutes de Minamino (3-2, 56e) et Erling Braut Haland (3-3, 60e), qui s’était signalé il y a deux semaines face à Genk en inscrivant un triplé pour son premier match en C1 à 19 ans (seuls Raul et Wayne Rooney avaient réussi pareille performance à moins de 20 ans).

    Mohamed Salah, d’un doublé salvateur, a permis à Liverpool de ne pas trop cogiter dans ce scénario devenu subitement irréel (4-3, 69e). L’intensité, toujours, des deux côtés du terrain. Qu’importe le flacon… Et même Van Dijk, sachant parfaitement où il est, se met au diapason (sur le site de l’UEFA): « Je ne veux pas trop me concentrer sur le négatif. On sait qu’on aurait pu faire mieux, on les a laissés revenir en seconde période… » Mais pourquoi gagner 1-0, ou même 3-0, quand on peut s’imposer 4-3 ?

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