Tenu en échec contre l’ASSE (2-2), le FC Nantes a clairement manqué l’opportunité de prendre trois points, une fois de plus. Une rencontre dans laquelle Antoine Kombouaré a décidé de retirer le brassard à Jean-Charles Castelletto. Pour une raison… étonnante.
Lire aussi :
Comme contre Angers (1-1), le FC Nantes aurait pu prendre les points de la victoire contre l’ASSE (2-2). Incapables de conserver le score, les Canaris se sont fait surprendre en deuxième mi-temps et n’ont pas réussi à tuer la rencontre. Une fragilité qu’Antoine Kombouaré va devoir vite corriger pour éviter de retomber dans les travers de la dernière saison. A l’heure d’expliquer les raisons de cette contreperformance, l’entraîneur nantais en a profité pour s’exprimer sur le changement de capitaine. Depuis le début de la saison, Jean-Charles Castelletto a le brassard. Contre l’ASSE, c’est Pedro Chivirella qui a été responsabilisé.
« Ce n’est pas une sanction »
Antoine Kombouaré a donné une explication aussi simple qu’étonnante concernant ce changement de brassard. « Jean-Charles m’a dit qu’il aimait bien rester dans son coin pour se préparer… Pedro (Chirivella) est au cœur du jeu. Je veux un capitaine qui échange, qui parle. JC (Jean-Charles Castelletto) est quelqu’un de très discret, il a besoin de se préparer tranquillement. Mais ce n’est pas une sanction ». Antoine Kombouaré a donc confié le brassard de capitaine à un garçon trop timide et s’en rend compte au bout de la 6e journée de Ligue 1 ?
Kombouaré sous le feu des critiques
Antoine Kombouaré est on ne peut plus sincère lorsqu’il évoque ce changement de capitanat. Mais les explications ont de quoi faire halluciner les supporters… Un secret du vestiaire qui ne va pas calmer le début de gronde envers le technicien nantais. Ce dernier a notamment été pointé du doigt lors du match contre l’ASSE pour son étrange coaching. Ses premiers changements sont intervenus à la 80e minute, alors que les Stéphanois ont réduit le score juste avant l’heure de jeu. Et qu’ils ont égalisé à la 68e sur pénalty… Ganago et Mohamed n’ont eu que 10 petites minutes pour tenter de réagir en fin de rencontre. Encore moins qu’Assoumani et Mollet, entrés à la… 88e !