Parti vers Neom, le club futuriste de l’Arabie Saoudite, Alexandre Lacazette réalise d’excellents débuts. A la hauteur du talent de l’attaquant lyonnais.
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A contrecœur, Alexandre Lacazette a fait ses valises cet été. Adieu Lyon, bienvenue en Arabie Saoudite où le club de la ville futuriste de Neom (elle n’existe pas encore et poursuit sa construction jusqu’en 2026-2027) a récupéré l’attaquant lyonnais libre de tout contrat. Revenu pour zéro euro dans le Rhône, le Général a fait de même après trois saisons pleines dans son club formateur. Accompagné par d’autres talents de Ligue 1 comme Nathan Zézé (ex-FC Nantes) ou Marcin Bulka (ex-OGC Nice), Alexandre Lacazette s’est lancé dans une nouvelle aventure à l’âge de 34 ans.
Lacazette démarre très fort !
Comment se passe les débuts d’Alexandre Lacazette avec Neom ? Comme dans un « rêve » ! Titularisé lors des quatre premières journées de Saudi Pro League, l’attaquant français a disputé l’intégralité de tous les matchs. Auteur d’un doublé contre Damas FC lors de la deuxième journée (1-2), il a remis le couvert le week-end dernier avec un troisième but en championnat et une première passe décisive (2-3). Une défaite pour trois victoires, Neom démarre parfaitement sa saison. Alexandre Lacazette a même également ouvert son compteur en Kings Cup, même si Neom s’est incliné 1-2 face à Al-Hazem.
Totalement intégré dans sa nouvelle vie
Interrogé par le journal L’Equipe sur cette nouvelle vie, Alexandre Lacazette semblait serein et épanoui : « C’est une nouvelle culture, on s’adapte, on respecte les coutumes du club. On fait une coupure pendant l’entraînement quand arrive l’heure de la prière, par respect pour les locaux. Pour le reste, c’est comme en Europe. Pour moi, il n’y a pas de changement. Le matin, c’est entraînement, puis sieste, et ensuite on profite en famille des activités. Mes enfants sont à l’école internationale anglaise et je les récupère après les cours. J’ai gardé mon 91 car Saïd (Benrahma) avait déjà le 10 et je suis arrivé après lui. Je n’allais pas créer un bordel pour avoir un numéro ! ». Pourvu que ça dure !
