Encensé depuis son arrivée à l’OM, Roberto De Zerbi essuie un flot de critiques assez dingues depuis quelques heures. Les mauvais résultats des dernières semaines agacent et la défaite contre Lens lui permet de goûter au revers de la médaille.
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Il suffit de naviguer sur les réseaux sociaux et d’écouter les médias sportifs français depuis samedi soir pour mesurer le changement d’ambiance à l’OM. Ultra-dominateur au stade Vélodrome contre Lens, le collectif de Roberto De Zerbi s’est fait piéger en fin de rencontre et enregistre une deuxième défaite en trois rencontres. Après avoir été couvert de louanges depuis son arrivée à Marseille, le technicien italien découvre l’autre partie du décor… Le tapis rouge déroulé sous ses pieds a été remplacé par un bouquet de ronces.
De Zerbi désigné coupable…
Les critiques s’abattent sur l’OM comme jamais depuis le début de la saison. Désigné responsable, et même coupable à entendre certains consultants, Roberto De Zerbi devient un technicien incapable de trouver des solutions contre des équipes pourtant à faible potentiel (deux défaites contre Auxerre, revers contre Lens). En laissant Luis Henrique et Mason Greenwood sur le banc samedi, RDZ n’a pas été inspiré. De là à démonter tout le travail depuis 8 mois…
Roberto De Zerbi n'a pas du tout apprécié ce chambrage des lensois, au point d'être à deux doigts d'aller 𝗹𝘂𝗶-𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘀𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲... 😅😠
— Footballogue (@Footballogue) March 9, 2025
C'est finalement le service… https://t.co/nE1vgEY7zr pic.twitter.com/JRIg5hYndt
Le sage Kondogbia
Comme toujours à l’OM, les situations prennent des proportions démesurées. Il reste encore huit matchs et beaucoup de points à prendre pour aller chercher la Ligue des Champion. Plutôt que de vouloir remettre en question tout le travail de la saison 2024-2025 et les émotions positives des 8 derniers mois, il serait bon de prendre un peu de recul et de se ranger derrière l’analyse du sage et précieux Geoffrey Kondogbia : « Quand on gagne, il ne faut pas penser qu'on est les meilleurs du monde, et quand on perd, il ne faut pas non plus se dire qu'on est les pires de ce championnat. Il faut garder la tête froide et analyser ce qu'on a mal fait ».