Depuis 10 ans, le football français a vu sombrer plusieurs écuries incontournables de son histoire, sportivement et financièrement. Dans un contexte économique toujours plus complexe, le FC Nantes peut-il être le prochain à tomber ?
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A l’issue de la saison 2006-2007, les Girondins de Bordeaux ont terminé 6e, juste devant le FC Sochaux Montbéliard. De son côté, l’AS Nancy Lorraine finissait 13e. De ces trois monuments du football français, il ne reste plus que des ruines. Tour à tour, Bordeaux, Sochaux et Nancy ont coulé, sportivement et financièrement. Et dans un contexte économique toujours aussi critiqué, malgré la faillite des droits TV, plusieurs écuries tricolores sont régulièrement en difficulté.
Le FC Nantes a le profil…
Après avoir été puni d’une saison en Ligue 2 lors de l’exercice 2012-2013, le FC Nantes vient d’acheter une onzième partition consécutive en Ligue 1. Mais depuis la période Covid, les Canaris sont dans le dur. 18e de la saison 2020-2021, le FCN joue avec le feu depuis deux saisons, obtenant son maintien aux forceps, comme cette année, lors des toutes dernières journées. Fragilisé économiquement par des résultats plus que ternes et des rentrées financières de plus en plus éparses, le club de Waldemar Kita a clairement le profil pour être le prochain monument français à sombrer.
Un actionnaire solide… Et têtu
Ce qui sauve le FC Nantes jusqu’à maintenant, hormis son savoir-faire à la formation et son public incroyable, c’est aussi son actionnaire principal. Malgré ses nombreux défauts, Waldemar Kita a les reins solides financièrement. Depuis 2007, il a plusieurs fois mis la main à la poche sur ses deniers personnels pour remettre le club à l’équilibre. Mais plus le temps passe, plus ce jeu devient compliqué. Encore plus avec la moitié des droits TV promis qui disparaissent en un claquement de doigt… De son côté, les bookmakers ne croient plus au projet nantais et classent les Canaris comme favoris à la descente pour 2025-2026, aux côtés de Metz, Angers et Lorient. Si Nantes a déjà connu la L2 avec Kita, deux fois, pas sûr qu’il faille se montrer serein si un troisième voyage s’organisait dans les années à venir…
