C’est une première dans l’histoire du PSG sous l’ère qatarie : un joueur parisien a rejoint un club sous pavillon émirati. Un transfert rendu possible grâce à Luis Campos.

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Voir un joueur du PSG rejoindre Manchester City n’a rien d’anodin. C’est même une grande première dans l’histoire parisienne de l’ère qatarie. Tout simplement parce l’écurie citizen bat pavillon émirati et que la relation entre Qatar et EAU est historiquement « compliquée ». Et même si, géopolitiquement, un réchauffement s’organise depuis quelques années, voir le PSG et Manchester City s’asseoir autour d’une table pour négocier et convenir d’un transfert, c’est du jamais vu.
Luis Campos aux commandes
Ce deal, c’est l’œuvre d’un homme : Luis Campos. Recruter pour bâtir la nouvelle stratégie sportivement du PSG, le Portugais a exigé les pleins pouvoirs en matière de recrutement. Et Doha lui a accordé ce qu’il a demandé pour monter dans le bateau parisien. Encore plus après sa prolongation de contrat et l’élargissement de ses fonctions pour piloter, désormais, tout le giron sportif de QSI. Le dossier Donnarumma, c’est son œuvre. Et sans lui, le transfert n’aurait sûrement pas pu être possible.
Le deal Donnarumma gagnant sur tous les points
Le transfert de Gianluigi Donnarumma est un dossier positif en tout point. Il répond d’abord à une demande du coach, Luis Enrique, qui n’a jamais vraiment été en phase avec les caractéristiques techniques de l’Italien. S’il reconnait volontiers ses énormes qualités, Enrique ne le considérait pas comme compatible avec sa philosophie où le gardien participe activement au jeu et s’intègre très souvent dans la circulation du ballon grâce à une maîtrise certaine du ballon au pied, point faible de Donnarumma. La vente de l’Italien est aussi une importante économie de salaire (10 M€ par saison), essentielle pour les finances parisiennes et les exigences de l’UEFA. Et c’est une vente confortable (35 M€) pour un joueur recruté libre, à qui il ne restait plus qu’un an de contrat…