Recruté l’été dernier avec le plus gros salaire du vestiaire, Yunis Abdelhamid ne répond absolument pas aux attentes. Et même si le staff loue régulièrement son influence sur le groupe, sa place dans le Forez n’est pas légitime.
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Lors du mercato estival 2024, l’AS Saint-Étienne pensait réaliser un joli coup en attirant Yunis Abdelhamid, expérimenté défenseur marocain, sans débourser un centime en indemnité de transfert. Libre après son départ de Reims, le joueur de 36 ans était présenté comme un leader capable d’encadrer une jeune défense et d’apporter toute son expérience de la Ligue 1. Mais le rêve a rapidement viré au cauchemar pour les Verts. Décevant sur le terrain, lent dans ses interventions et souvent dépassé dans le placement, Abdelhamid n’a jamais su convaincre ni les supporters ni le staff technique.
Le vestiaire grince, les actionnaires s’en mêlent
Pire encore : Yunis Abdelhamid affiche le plus gros salaire du vestiaire avec 80 000 euros par mois, une situation de plus en plus difficile à justifier pour un joueur qui n’a pas le rendement attendu. Les actionnaires du club, déjà pointés du doigt pour leur gestion sportive, n’ont pas l’intention de prolonger le calvaire. Son départ est activement recherché pour le mercato estival 2025.
Clap de fin ou dernier défi ?
En septembre prochain, Yunis Abdelhamid aura 38 ans. L’heure de raccrocher ? Pas forcément. Le marocain serait plutôt tenté de relever un dernier défi et de ne pas arrêter sur cette aventure stéphanoise totalement manquée. Courtisé au Moyen-Orient, le défenseur a de grandes chances de faire ses valises pour un championnat saoudien, par exemple.
