Le transfert de Mostafa Mohamed vers l’Arabie Saoudite est vécu comme une délivrance du côté du FC Nantes. Sportivement et financièrement, les Canaris se frottent les mains.

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Le feuilleton Mostafa Mohamed est enfin terminé pour le FC Nantes. Arrivé en 2022 avec de grandes promesses, l’attaquant égyptien n’a jamais véritablement répondu aux attentes. Après trois saisons en dents de scie et un comportement souvent jugé « limite », l’ex-joueur de Galatasaray a rejoint l’Arabie Saoudite, un transfert vécu comme une vraie bouffée d’oxygène du côté de la direction nantaise. Sportivement et financièrement, les Canaris ont toutes les raisons de se réjouir.
Une intégration ratée, un transfert salvateur
Dès ses premiers mois au FC Nantes, Mostafa Mohamed a donné le ton : pas d’implication réelle dans le projet, une envie constante de quitter le club et un comportement jugé individualiste par le vestiaire. Son passage chez les Canaris s’est vite transformé en période d’attente d’un « meilleur coup », plutôt qu’une vraie volonté de s’imposer. Son transfert vers l’Arabie Saoudite, estimé à 10 millions d’euros, permet à Waldemar Kita de solder un dossier encombrant et de faire une plus-value, inespérée. D’autant plus que l’Égyptien touchait un salaire conséquent de 120 000 euros par mois, un poids devenu insupportable pour les finances du club.
Le FC Nantes peut tourner la page
Ce départ marque un vrai tournant pour le FC Nantes et c’est sans doute l’un des transferts les plus importants de l’été 2025. En se débarrassant de son dernier gros salaire, la direction libère de l’espace pour reconstruire un projet plus cohérent, avec des joueurs réellement motivés. L’enveloppe dégagée pourrait permettre de renforcer des secteurs-clés tout en assainissant les finances. Après plusieurs saisons agitées, cette opération tombe à point nommé. Le FC Nantes regarde désormais vers l’avenir, sans regrets.